Plus d'un Québécois sur quatre prévoit devoir sacrifier un peu de ses vacances cet été pour travailler, que ce soit pour répondre à des courriels ou encore faire face à des urgences, selon un sondage CROP réalisé pour l'Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés.
La situation tend donc à se dégrader, puisqu'en trois ans, la proportion de Québécois qui pensent travailler pendant leurs vacances est passée de 22 à 28 %.
De plus, 36 % des travailleurs devront composer avec une surcharge de travail due à leurs vacances ou à celles de leurs collègues.
"Ces données sont relativement élevées et portent à réfléchir, estime le président de l'Ordre, Florent Francoeur. La période des vacances est importante. Il est nécessaire que les employés aient du temps pour recharger leurs batteries. Autrement, on ouvre la porte à l'absentéisme, au désengagement ou aux problèmes de santé."