Ubisoft consacre beaucoup d'énergie à se positionner dans le marché des jeux pour les applications Web et mobiles, qui sont en plein essor. En avril dernier, elle mettait fin à son partenariat avec Gameloft, un éditeur de jeux pour tablettes et téléphones intelligents. Le but ? Récupérer à l'interne le développement de ses marques sur les plateformes mobiles.
Après un test concluant en Europe, elle s'apprête aussi à lancer un deuxième jeu (Ghost Recon) en «Free to play», un système permettant de jouer gratuitement en ligne. Les revenus se font avec la vente d'accessoires pour les avatars des joueurs.
Enfin, en plus de développer des jeux sur Facebook, Ubisoft est partenaire d'OnLive, un service de jeu à la demande aussi appelé «jeu en nuage». «Les jeux sont exécutés sur des machines à distance qui renvoient les images en streaming sur l'écran d'ordinateur ou de télévision du joueur», explique Pascal Fredette, auteur du blogue Marketing des jeux vidéo. Selon lui, ce système, qui permet de jouer aux plus récents jeux sans avoir à moderniser ses équipements, représente une menace certaine pour les consoles classiques dont «la part de marché risque de continuer à s'effriter».