Malgré ses déboires liés à la collusion et à la corruption, tant au Québec qu'à l'étranger, la firme SNC-Lavalin a vu son effectif s'accroître de façon importante au cours de la dernière année. Une augmentation attribuable à sa «participation dans des projets majeurs, comme celui de la construction du CUSM ou encore le développement minier dans le nord du Québec», fait valoir la porte-parole de SNC-Lavalin, Lilly Nguyen. La firme québécoise de génie-conseil, qui compte 67 bureaux à l'étranger, emploie 33 500 personnes comparativement à 28 100 il y a un an.
D'autres firmes, qui ont été écorchées lors des audiences de la commission Charbonneau, ont pour leur part réduit leur personnel. Chez Dessau, qui a été inscrite au Registre des entreprises non admissibles (RENA) aux contrats publics du Québec jusqu'en 2018, le nombre d'employés québécois a chuté de 4 100 à quelque 3 600. Genivar, BPR, CIMA + et Roche ont aussi diminué leurs effectifs en sol québécois.