Saint-Hubert devrait-elle faire une nouvelle tentative d'expansion en Ontario ou se plutôt diversifier son offre au Québec ? Les avis sont partagés.
Pour Normand Turgeon, miser sur une expansion en Ontario est une stratégie coûteuse et risquée. "Je verrais plutôt St-Hubert s'associer à une chaîne de supermarchés pour devenir ce que la marque Le Choix du Président est à Loblaws. Il lui suffirait d'ajouter à sa gamme des produits qu'on n'associe pas encore à sa marque. Je pense que son avenir est encore au Québec, mais dans la vente au détail."
Jordan L. LeBel, n'est pas convaincu non plus de la pertinence d'une expansion géographique pour St-Hubert. Il miserait plutôt sur le marché en forte croissance des personnes qui ne cuisinent pas en mettant sur le marché des plats préparés santé. "St-Hubert pourrait commercialiser lui-même ces repas en ouvrant de petits restaurants rapides, en mettant sur pied un concept de distributrices automatiques, comme Bamn, à New York, ou en signant des ententes avec des chaînes d'épiceries."
Jean Saine, président de Saine Marketing, consultant depuis 1991 pour St-Hubert, émet un jugement prudent : "Tout est une question d'opportunité, dit-il. L'Ontario est une possibilité; il faudra voir le contexte dans cinq ans."