En période de fort pessimisme, les destinées économiques du Canada et des États-Unis sont plus étroitement unies que jamais.
" Il ne faut pas sous-estimer le lien psychologique entre les deux pays, affirme Éric Lascelles, économiste en chef de Valeurs mobilières TD. L'influence américaine sur l'humeur des Canadiens augmente lors des périodes d'euphorie et de pessimisme. Quand le pessismisme règne, son effet est plus marqué, car il n'y a pas de limite à se serrer la ceinture ", affirme-t-il.
D'ailleurs, le taux de confiance des consommateurs a baissé dans des proportions similaires, d'environ 20 %, dans les deux pays depuis la mi-année 2008.
Notre économie souffrira presque autant que celle de nos voisins en raison de l'influence disproportionnée des mauvaises nouvelles américaines. Et ce, même si au Canada, le marché immobilier ne souffre pas de l'éclatement d'une bulle et que les banques sont en meilleure situation financière, avance M. Lascelles.