Question de réanimer un marché moribond, le Fonds monétaire international songe à utiliser sa cote d'emprunt AAA pour garantir les transactions sur les crédits d'émissions de gaz à effet de serre (GES), rapporte Bloomberg. Le volume d'échanges en vertu du Mécanisme de développement propres des Nations Unies a chuté de 2,7 à 1,5 milliard de dollars américains entre 2009 et 2010. Les négociations mondiales pour poursuivre les efforts de réduction des émissions de GES ont stagné, ce qui a gravement compromis ce marché. Pour relancer les échanges, le FMI propose d'utiliser son énorme poids financier pour permettre à de grands acheteurs de crédits de GES, comme les producteurs d'électricité européens, de payer d'avance des organisations qui réalisent des projets de réduction d'émissions dans les pays en développement. Si finalement elles ne livrent pas les crédits promis, le FMI pourrait rembourser l'acheteur déçu dans le cadre de ce programme de garanties.