Stéfane Marion, le stratège et économiste de la Banque Nationale, commence à ressentir un malaise par rapport à sa cible pour l'indice boursier canadien S&P/TSX. Celui qui a été nommé meilleur prévisionniste canadien par le magazine Bloomberg en janvier voit toujours l'indice finir l'année à 12 720 points, soit une hausse de 6,4 % en 2012, mais cette cible «se situe maintenant à l'extrémité haute de notre zone de confort», dit-il. M. Marion constate notamment qu'un «divorce de la zone euro» devient de plus en plus probable, car la possibilité de voir la Grèce sortir de la zone augmente.
L'indice S&P/TSX dans le rouge
Depuis le début de l'année
En baisse de 5 %
Depuis un an
En baisse de 16 %
Ratio cours/bénéfices prévus en 2012 12,45
Rendement de dividende
3,07 %
Source : Bloomberg