Le nombre de véhicules dans la région de Québec a bondi de 25 % de 2001 à 2011 pendant que la population, elle, augmentait de 7 %, selon une étude de KPMG-SECOR réalisée pour la Chambre de commerce et d'industrie de Québec. «Notre développement urbain est fortement dépendant de l'auto. La majorité des nouveaux lieux de résidence sont situés là où on n'a pas d'autre choix que d'avoir un véhicule pour se déplacer. Dans un couple, chacun a son véhicule, et s'il y a un adolescent de 16 ans, il veut pouvoir se déplacer aussi», dit Alexandre Turgeon, président de Vivre en ville, qui déplore le phénomène d'étalement urbain observé dans la région.