La note sur les titres d'emprunt de l'Industrielle Alliance (Tor., IAG) pourrait être abaissée, prévient Tom MacKinnon, analyste de BMO Marchés des capitaux. L'assureur de Québec a émis pour 200 millions de dollars de titre d'emprunt. L'analyste estime que cette décision amène le ratio de couverture (un indicateur de la capacité d'une entreprise à faire face à certaines obligations) à la limite au-delà de laquelle l'agence Standard and Poor's (S&P) pourrait réviser la note «A+» de la société. Si les marchés boursiers devaient enregistrer un autre recul de 10 % ou si les taux d'intérêt devaient diminuer, IAG serait forcée d'émettre d'autres titres, ce qui pousserait le ratio en question au-delà de cette limite. L'analyste maintient sa recommandation «performance de marché» et son cours cible de 34 $ pour le titre d'IAG. L'action de l'assureur se négocie toujours à un multiple plus abordable que celui des banques et des assureurs canadiens, ajoute Andre-Philippe Hardy, analyste de RBC Marchés des Capitaux. Il préfère les actions des banques canadiennes, parce que leur cadre réglementaire est plus clair et qu'elles sont plus susceptibles de générer un meilleur rendement des capitaux propres et d'accroître leur dividende. L'analyste émet une recommandation «performance de marché» et un cours cible de 35 $ pour le titre de l'Industrielle.
Les assureurs moins chers que les banques
Société / Multiple ajusté¹
Banque RBC (RY) / 17 x
Banque TD (TD) / 16 x
Banque Nationale (NA) / 15 x
Manuvie (MFC) / 15 x
Industrielle Alliance (IAG) / 11 x
Great-West (GWO) / 10 x
¹ Du bénéfice par action pour l'exercice 2012, qui a commencé le 1er novembre pour les banques. Celui des assureurs est le même que l'année civile. Sources : Les Affaires et Bloomberg