La métropole croule sous le poids de ses responsabilités. Selon l'Institut de politiques alternatives de Montréal (IPAM), le moteur économique du Québec n'a pas assez de pouvoir de taxation pour bien remplir ses mandats économiques.
Montréal est l'otage des promoteurs immobiliers de l'industrie de la construction, car son seul pouvoir de taxation est foncier. Il faudrait revoir la configuration des pouvoirs entre Montréal et le gouvernement du Québec, de façon à s'assurer que la ville a les moyens de ses responsabilités. La ville de New York a le pouvoir de taxer les salaires de ses résidants fortunés. "Il faut amorcer le dialogue le plus rapidement possible pour assurer la croissance économique de Montréal", dit Dimitri Roussoupoulos, économiste et vice-président de l'IPAM.