Les grandes banques ont bien résisté aux faibles marges d'intérêt et au ralentissement immobilier au deuxième trimestre, avec une hausse globale de 7 % de leurs bénéfices et un rendement de l'avoir des actionnaires moyen de 16,7 %. «Ces résultats érigent des fondations solides pour une croissance de 6 à 7 % des bénéfices et des dividendes en 2013», dit John Reucassel, de BMO Marchés des capitaux. Cette croissance ralentira à 5 ou 6 % en 2014, en raison du rebond prévu des provisions pour mauvaises créances, prévoit-il. Avec un multiple d'évaluation de 10 fois leurs bénéfices, une part de 43 % de leurs bénéfices distribués en dividendes et un rendement de dividende moyen de 4,2 %, les banques sont encore de bons titres pour l'investisseur qui cherche un rendement total intéressant, par rapport aux autres titres versant des dividendes, fait valoir M. Reucassel. Parce que le ralentissement économique freine le potentiel d'appréciation des banques, Mario Mendonca, de Canaccord Genuity, privilégie certaines d'entre elles. Ainsi, il préfère la Banque TD à la Banque BMO, parce que sa croissance supérieure lui donne les moyens d'augmenter son dividende 50 % plus vite. La Banque Nationale offre aussi de meilleures perspectives de croissance de ses revenus et de rachats d'actions que la Banque CIBC, qui divorce du programme de points Aeroplan.