Le REER peut vous aider à financer un retour aux études, dans le cadre du régime d'encouragement à l'éducation permanente (REEP).
" Si on croit que l'obtention d'un diplôme nous procurera une augmentation de revenu supérieure à la perte de rendements dans notre REER, il sera logique de faire appel à ce régime ", affirme Daniel Bissonnette, président de Services Financiers Planifax.
Au Québec, la rémunération est en partie liée au niveau de scolarité. Ainsi, en supposant que la rémunération moyenne de l'ensemble des travailleurs québécois est 100, les diplômés universitaires auront une rémunération de 138,6, tandis que la rémunération des personnes sans diplôme d'études secondaires sera de 70,8, indique l'Annuaire québécois des statistiques du travail.
Les modalités du programme
Le REEP permet de retirer jusqu'à 10 000 $ par an de son REER pour financer une formation ou des études à temps plein. Ces retraits ne peuvent être effectués sur plus de quatre ans et ne doivent pas dépasser 20 000 $.
" Le REEP peut servir à financer vos études ou celles de votre conjoint, mais pas celles de vos enfants ", précise M. Bissonnette.
" Le REEP offre la possibilité de puiser à différents moments de notre vie dans le REER, ce qui permet de planifier notre progression scolaire ", explique Nathalie Amzallag, planificatrice financière chez TD Waterhouse. En effet, vous pouvez participer à nouveau au REEP l'année qui suit celle où vous avez remboursé votre solde du REEP au complet.
Comme c'est le cas pour le régime d'accession à la propriété (RAP), le contribuable doit respecter des modalités de remboursement, sinon les retraits seront imposables. Dans le cas du REEP, le montant retiré du REER doit être remboursé dans un délai de 10 ans, et il faut verser au moins un dixième de la somme prélevée chaque année.