Valeo, un constructeur automobile français, s'est fait prendre à son propre jeu lorsqu'il a instauré en début d'année un programme de départs volontaires (PDV) pour réduire ses coûts de main-d'oeuvre. Le programme est trop populaire ! Cette usine de 450 employés avait fixé à 46 le quota de départs volontaires avec indemnité. Or, voilà qu'au moins 25 employés de plus veulent s'en prévaloir. L'entreprise accepte, à condition qu'ils ne soient pas remplacés. Mais le syndicat refuse d'entériner ces 25 départs volontaires supplémentaires si l'entreprise ne les remplace pas ! Les employés, pris entre leur employeur et leur syndicat, songent à poursuivre l'entreprise pour se faire licencier et toucher leurs primes.