Après deux jours de colloque sur la réalité des communications dans
l'exploitation des ressources naturelles
(http://www.gip.uqam.ca/exchweb/bin/redir.asp?URL=http://blogues.radio-
canada.ca/mediumlarge/2011/10/04/communications-et-gaz-de-schiste/), on a les
idées un peu plus claires sur les enjeux auxquels font face l'industrie
d'exploration et d'exploitation du gaz naturel, qu'on appelle semble-t-il
improprement gaz de schiste alors qu'il faut dire gaz de shale... Le moins
qu'on puisse dire, c'est que ce secteur n'a pas la cote d'amour auprès du grand
public. La réaction virulente des opposants à des activités d'exploration et de
forage menées sans doute de façon cavalière et surtout surprenante a mis la
table pour une levée de boucliers et la montée des inquiétudes vis-à-vis cette
ressource.
On se souvient des assemblées d'information houleuses pendant lesquelles le
président de l'Association pétrolière et gazière d'alors se faisait joyeusement
malmené en tentant d'expliquer ce que l'industrie essayait de faire. En 2011,
les joueurs se sont rajustés : nomination de Daniel Gagnier au conseil
consultatif du Québec de Talisman Energy, remplacement d'André Caillé par
Lucien Bouchard, nomination d'André Boisclair comme conseiller au conseil
d'administration de Questerre, bref trois joueurs d'envergure connaissant
intimement le Québec. L'enjeu est largement devenu collectif et donc politique.
Mais les initiatives de l'industrie continuent à soulever des questions.
Chacune de ces nominations a entraîné des critiques, chaque geste posé par
l'Association ou ses membres les plus visibles génère également son lot de
critique : don de Questerre à Saint-Édouard
(http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-
environnement/315956/gaz-de-schiste-la-petite-seduction-d-une-industrie-mal-
aimee), invitation de Talisman à des opposants de visiter ses installations en
Pennsylvanie (http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2011/10/04/002
--.shtml) ou mise en ligne d'un site web par l'industrie
(http://www.forumschiste.com/),
Le dossier sera fascinant à suivre : comment les entreprises et l'industrie
vont adapter leurs pratiques, leurs méthodes et leurs communications aux
réalités et aux préoccupations de nos concitoyens, comment les opposants vont
se positionner devant les changements au sein de l'industrie et finalement,
quelle décision collective nous allons prendre entre notre appétit toujours
présent d'énergie d'un côté et nos préoccupations de préservation et de
durabilité ? Nous sommes devant ce choix et on devrait souhaiter que les
parties nous fournissent les informations qui nous permettront de prendre une
décision éclairée sinon unanime.
Après deux jours de colloque sur la réalité des communications dans l'exploitation des ressources naturelles, on a les idées un peu plus claires sur les enjeux auxquels font face l'industrie d'exploration et d'exploitation du gaz naturel, qu'on appelle semble-t-il improprement gaz de schiste alors qu'il faut dire gaz de shale... Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce secteur n'a pas la cote d'amour auprès du grand public. La réaction virulente des opposants à des activités d'exploration et de forage menées sans doute de façon cavalière et surtout surprenante a mis la table pour une levée de boucliers et la montée des inquiétudes vis-à-vis cette ressource.
On se souvient des assemblées d'information houleuses pendant lesquelles le président de l'Association pétrolière et gazière d'alors se faisait joyeusement malmené en tentant d'expliquer ce que l'industrie essayait de faire. En 2011, les joueurs se sont rajustés : nomination de Daniel Gagnier au conseil consultatif du Québec de Talisman Energy, remplacement d'André Caillé par Lucien Bouchard, nomination d'André Boisclair comme conseiller au conseil d'administration de Questerre, bref trois joueurs d'envergure connaissant intimement le Québec. L'enjeu est largement devenu collectif et donc politique.
Mais les initiatives de l'industrie continuent à soulever des questions. Chacune de ces nominations a entraîné des critiques, chaque geste posé par l'Association ou ses membres les plus visibles génère également son lot de critique : don de Questerre à Saint-Édouard, invitation de Talisman à des opposants de visiter ses installations en Pennsylvanie (http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2011/10/04/002--.shtml) ou mise en ligne d'un site web par l'industrie.
Le dossier sera fascinant à suivre : comment les entreprises et l'industrie vont adapter leurs pratiques, leurs méthodes et leurs communications aux réalités et aux préoccupations de nos concitoyens, comment les opposants vont se positionner devant les changements au sein de l'industrie et finalement, quelle décision collective nous allons prendre entre notre appétit toujours présent d'énergie d'un côté et nos préoccupations de préservation et de durabilité ? Nous sommes devant ce choix et on devrait souhaiter que les parties nous fournissent les informations qui nous permettront de prendre une décision éclairée sinon unanime.